Le président Emmanuel Macron souhaite réviser la législation française sur les étrangers tout en s’y prenant autrement qu’avec sa [1] réforme des retraites. Que lui et son équipe commencent alors par une analyse critique du concept d’« étranger ». Car ce mot n’a, dans l’absolu, strictement aucun sens, il n’a d’ailleurs pas d’antonyme exact – le CNRTL donne tout une série de 23 antonymes, de "aborigène" à "rompu", en passant par "domestique", "indigène", "parent"… tous dotés d’un même bas niveau de pertinence.
On est toujours étranger par rapport à une référence, quelle qu’elle soit. Mais prenons les choses dans l’autre sens : qu’est-ce qui nous identifie, être rompu à une langue particulière, être originaire d’une zone géographique donnée, être un familier de, le pays de, faire partie d’un cercle d’intimes… ?
Le président de tous les français est natif de France et a été éduqué essentiellement par des écoles françaises, mais de quelle culture est-il l’intime, s’agit-il bien d’une culture largement partagée par ses compatriotes ? Une étude comportementale est ici nécessaire pour établir avec certitude son appartenance : avec qui se commet-il ?
La réponse est évidente : avec des sociétés qui font des affaires, c’est-à-dire qui font fructifier du capital. Parfois très directement, en distribuant de l’ouvrage hautement rémunéré à des McKinsey & Cie, aux frais du peuple. Le président Macron prétend représenter le peuple de France mais, en réalité, représente le Capital et travaille pour le Capital. Or, nous savons tous que, dans le monde capitaliste, le peuple n’est que la masse de main d’œuvre du Capital servant à grossir le capital. Le président Emmanuel Macron doit donc être inculpé pour haute trahison.
La seule sanction à hauteur du crime est le bannissement. À vie pour le sieur Macron et au prorata de leurs responsabilités pour chacun des membres du gouvernement Borne. Mais, hélas, ces peines ne font plus partie du code pénal…
